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Vivre en paix à Paris
165, rue de Rennes 75006 PARIS


Delanoë a dit :
Tu ne circuleras pas !


Photo prise à Paris le 4 octobre 2011. La mairie de Paris a décidé de réduire la chaussée de la rue de Rennes. On peut en voir un premier résultat !_____________________


 

Manifeste
VEPAP
Vivre en paix à Paris
Comité de défense des habitants de Paris et de sa région.
165, rue de Rennes 75006 PARIS

Vous en avez assez d'être empoisonnés dans votre vie par les manifestations qui bloquent Paris presque tous les jours ? Il est grand temps de réagir.

Parisiennes, Parisiens, vous avez le droit de vivre et de travailler normalement dans la capitale.

Habitants de la banlieue parisienne, vous avez le droit de vous rendre à Paris pour y travailler, y voir des parents ou des amis, ou pour votre loisir.

Regroupons-nous. Pour mettre un terme à l'intolérable chienlit parisienne.

On a le droit de manifester. Mais pas celui d'empoisonner l'existence d'autrui.

Que les pouvoirs publics vouent aux manifestations un espace libre ou un stade dans Paris ou dans ses environs immédiats. Et qu'ils interdisent les cortèges dans la capitale.

Par bonheur Paris a échoué dans sa tentative d’obtenir l’organisation des Jeux Olympiques de 2012 qui n’auraient pas manqué d’entraîner des dépenses inconsidérées, des perturbations et de l'insécurité. Comme si ces maux ne frappaient pas suffisamment la capitale et la banlieue !

Après l’instauration d’un plan de circulation calamiteux par la précédente municipalité de M. Delanoë, celui-ci n’est revenu sur aucune de ses catastrophiques erreurs. Il faut absolument lui faire entendre raison.

Si vous êtes d'accord avec ce qui précède, écrivez à VEPAP, 165 rue de Rennes 75006 Paris.

En nous regroupant, nous ferons enfin entendre la voix des Parisiens et des banlieusards exaspérés.

L'adhésion est gratuite

Claude Reichman
Président de VEPAP


 

Communiqué du 6 juillet 2005

Jeux olympiques : La défaite du délire français

Londres a gagné, Paris a perdu. Vivre en Paix à Paris félicite et plaint le vainqueur. Il va devoir à présent assumer les folles dépenses et les embarras gigantesques suscités par un évènement sportif qui a perdu tout rapport avec l'esprit olympique et n'est plus qu'un spectacle comme un autre, à ceci près qu'à la différence d'une entreprise commerciale, les Jeux olympiques n'ont jamais causé que la ruine des contribuables.

Vivre en Paix à Paris, qui avait fait du refus des Jeux olympiques à Paris un des thèmes principaux de son action, ne peut que se réjouir que Paris n'ait pas été choisi, tout en déplorant ce qui ne peut apparaître que comme une défaite de notre pays, alors qu'elle est seulement celle du délire français et de ses interprètes.

La France est un pays mis à sac par sa classe politique et ses officiels. Face au désastre économique et social qu'ils ont provoqué, ceux-ci cherchaient dans l'obtention des Jeux olympiques une diversion et un succès de prestige, dont ils espéraient qu'ils feraient oublier au peuple, pour un temps, la situation catastrophique du pays. C'est raté : tant mieux pour la vérité et pour la démocratie.

La France est désormais face à ses problèmes et va devoir les affronter.
Mais ce n'est pas à coup de manifestations et de criailleries qu'elle les surmontera. Vivre en Paix à Paris renouvelle son refus de voir Paris continuer de n'être plus qu'un foirail permanent de manifestations de rue en tous genres. On a le droit de manifester, mais pas celui d'empoisonner l'existence d'autrui.

Vivre en Paix à Paris demande que les pouvoirs publics vouent aux manifestations un espace libre ou un stade dans Paris ou dans ses environs immédiats. Et qu'ils interdisent les cortèges dans la capitale.

Ce n'est pas en défilant que la France pourra se mesurer à ses concurrents, mais en travaillant.
 

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