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19/7/15 Claude Reichman
     
        Un parfum de révolution règne en France !

La France est occupée ! Par une armée française ! Six millions de soldats mettent le pays en coupe réglée. Sous leur pas, l’herbe ne repousse pas plus que sous les sabots des chevaux d’Attila. Qui les commande ? 4000 officiers d’état major.

Ces soldats ? Les fonctionnaires. Ces officiers ? Les énarques. Quelle est leur mission officielle ? Administrer le pays. Quel est leur véritable objectif ? Le piller.

La France se meurt sous cette impitoyable férule. L’économie est en déroute, les frontières sont des passoires, l’ordre ne règne que dans le quartier des ministères à Paris. Le pays gronde-t-il ? Même pas : il s’affaisse.

Où est la résistance ? Chez ceux qui se libèrent du joug de la Sécurité sociale, principale arme d’asservissement du régime, et chez les jeunes gens qui, enfin, ont décidé d’aller crier « Liberté » dans les rues des villes. Les uns et les autres vaincront-ils ? C’est certain. Quand ? Demain.

Puissante par le nombre, l’armée d’occupation est dans une situation désespérée. Pourquoi ? Parce qu’elle a adopté follement la stratégie de la terre brûlée envers son propre territoire. Qui nourrit cette armée ? Les entreprises du pays. Accablées d’extorsions et de sévices, elles ne produisent plus assez pour assurer la subsistance des mercenaires qui les torturent.

Les officiers sont pris de rage. Ils croient que les entrepreneurs cachent des trésors. Alors ils promulguent chaque jour de nouveaux dictats pour leur faire rendre gorge. Mais la récolte ne cesse de s’amoindrir.

L’épargne nationale a depuis longtemps été brûlée dans les fours de l’Etat. Les Français ne sont riches que de la promesse de celui-ci de les en rembourser. Les créanciers étrangers de la France sont le dernier bastion du régime. La première émeute les fera fuir. Les soldats ne seront plus payés et déserteront leurs postes. Les officiers prendront la fuite vers des lieux où leur argent vit et prospère en paix.

Le pays devra alors se reconstruire. Pas un seul de ceux qui ont causé sa chute ne devra trouver grâce aux yeux du peuple. Car ils sont porteurs des pires germes, ceux qui instillent le goût de l’assistance et la paresse dans les âmes les plus saines. Voyez ce qu’ils ont fait de la France. Il ne faut pas leur permettre de recommencer.

Tout indique que de grands évènements se préparent. Quand une armée d’occupation ne fait plus peur qu’aux couards, sa défaite est assurée. Les brèches de la liberté sont grandes ouvertes. Les Libérés ont fait exploser les mensonges du monopole social. La jeunesse s’est emparée des rues de Paris sans que la police du régime, entièrement mobilisée pour protéger les membres de l’appareil d’Etat, ne tente de les en empêcher. Un parfum de révolution a régné le 14 juillet à Paris, où se déroulaient deux défilés, celui des Champs-Elysées et celui des rues, à l’Opéra, devant le Palais Bourbon, aux abords immédiats de la tribune officielle de la place de la Concorde, ailleurs.

Bien entendu et comme toujours la presse officielle n’a rien vu. Comme elle n’a cessé de le répéter, se libérer de la Sécurité sociale est « illégal », et ceux qui le font ne sont que quelques centaines, tandis que les manifestants du 14 juillet n’étaient pas plus nombreux. « Radio Paris ment, Radio Paris est allemand », chantait-on sur l’air de la Cucaracha pendant l’Occupation !

Pour remplacer le régime d’oppression qui a ruiné la France, il ne faudra pas que de l’honnêteté et de la bonne volonté, même si ces qualités sont indispensables. Il faudra aussi un programme simple et cohérent, fondé sur une réduction drastique des dépenses publiques et de l’impôt, sur la fin de l’Etat providence et de tout monopole social, sur la suppression du statut des fonctionnaires et sur l’abrogation de plusieurs codes, notamment celui des impôts et celui du travail, qui seront remplacés par des textes brefs fixant les principes et laissant à l’usage le soin de les préciser.

Il fera bon vivre dans la France de demain. Celle d’aujourd’hui n’aura été qu’un trop long cauchemar.

Claude Reichman




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