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11/4/06  

Chirac, Villepin, Sarkozy, le trio du déshonneur

A la déroute, Villepin ajoute le déshonneur. Après avoir clamé que dans l’affaire du CPE il n’avait d’autre choix que de vaincre ou de mourir, il ose s’inviter à la télévision pour étaler des projets d’action aussi vides de sens que ceux qu’il a mis en œuvre pendant les dix mois de son règne à Matignon. Décidément, Villepin est fâché avec la grandeur. Il la proclame, mais ne la pratique pas. On se souvient de son engagement de résoudre le problème du chômage en cent jours. Au cent-unième, le chômage, comme le canard de Robert Lamoureux, était toujours vivant. Et Villepin contorsionnait son grand corps et sa petite tête pour tenter de faire croire que son engagement n’en était pas vraiment un. C’était déjà minable, ça l’est resté. Que voulez-vous, on est comme on est !

Et que dire de Chirac qui, non content d’avoir essuyé l’affront populaire du non au référendum sans en tirer la moindre conséquence personnelle, en est venu, pour tenter de sauver la face de son premier ministre, à violer les institutions en promulguant la loi sur le contrat première embauche tout en déclarant qu’elle ne serait pas appliquée ? Et que dire de Sarkozy, l’homme de la "rupture", qui n’a cessé de plaider pour le retrait du CPE ? Il y a douze ans, c’était déjà lui qui, sur les marches de Matignon, annonçait le retrait du "Smic jeunes" d’Edouard Balladur. Que voulez-vous, on est comme on est !

Et que dire de cette écrasante majorité parlementaire UMP dont les membres tremblent comme feuilles au vent face aux matamores impuissants qu’ils ont choisis pour chefs et dont aucun n’a eu le courage de proclamer et de mettre en oeuvre, face à la scandaleuse carence de ceux-ci, l’ardente obligation de la dissidence ? Que voulez-vous, on est comme on est !

Le régime s’effondre. Il ne lui reste plus guère de temps à vivre. Les Français savent que ni la fausse droite ni la vraie gauche ne sont capables de gouverner notre pays, parce qu’elles ont partie liée avec le système social, qui est la vraie cause de son effondrement économique. La crise de la jeunesse, nous l’avons maintes fois dit et écrit, se résoudra inévitablement au profit de celle-ci et au détriment des générations plus âgées qui n’ont pas su se pousser un peu pour leur faire place. Les thuriféraires du système nous avaient sentencieusement expliqué que celui-ci organisait "la solidarité entre les générations". Il ne faisait qu’en préparer la guerre.

L’heure du sursaut et du redressement a sonné. Il faut d’urgence se débarrasser de ceux qui, en trente ans, ont ruiné la France et privé d’avenir ses enfants. Ce n’est pas par hasard que la Révolution bleue s’est donné mission de mettre un terme à la chienlit, au trop plein d’impôts et de charges et au règne des politiciens incapables. Chacun comprend, aujourd’hui, qu’il s’agit là des trois piliers du totem maudit que des usurpateurs ont voulu donner pour dieu à notre pays, au mépris de ses vraies valeurs que sont la liberté et la propriété.
Le 22 avril prochain, à Paris et dans toute la France, nous le crierons haut et fort, à chaque fois plus nombreux, à chaque fois plus déterminés.

Vive la Révolution bleue ! Vive la France !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.



 

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