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11/12/09 Claude Reichman

Autour de Sarkozy, plus personne n’y croit !

Il règne dans les palais ministériels de la République française une ambiance de fin de régime. Le sentiment le plus partagé est que Nicolas Sarkozy a perdu le contrôle de la situation. Ses initiatives quotidiennes ne sont pas le fait d’un mode de gouvernement dynamique mais de l’affolement du chef de l’Etat devant des difficultés qu’il ne parvient pas à surmonter.

On est convaincu en ces mêmes lieux que des évènements graves vont survenir dans les prochains mois et qu’ils emporteront les responsables politiques comme un torrent en furie le fait de brins de paille.

Nos lecteurs ne seront pas surpris de cette révélation. Voilà des années que nous annonçons l’effondrement du régime politique actuel. Sa dérive date de l’accession à l’Elysée de M. Giscard d’Estaing. C’est à ce moment qu’ont commencé les deux terribles maladies qui, en un tiers de siècle, allaient mener le régime à sa perte : les déficits publics et l’immigration de peuplement.

Aujourd’hui, la France se retrouve dans une situation financière désespérée et avec une population immigrée représentant plus de 15 % du total, qui vit pour l’essentiel d’allocations et que notre pays est d’autant plus incapable d’intégrer que le flux des entrées ne se tarit pas.

Ces deux phénomènes n’ont jamais pu être enrayés en raison d’une propagande médiatique permanente selon laquelle la France bénéficierait d’un système administratif et social envié par le monde entier et devrait se refuser à toute restriction de l’immigration au nom des droits de l’homme et de l’antiracisme.

Autrement dit, l’existence en France d’une fonction publique deux fois plus importante en pourcentage que celle des pays comparables, de budgets sociaux représentant plus de la moitié des dépenses publiques, et l’afflux d’une population immigrée faite pour l’essentiel de jeunes adultes sans formation et de nombreux enfants représentaient non pas une grande difficulté mais une chance.

Voilà des années qu’en privé une majorité d’hommes politiques français confient qu’ « il n’est pas possible de continuer comme cela » et qu’aucun d’entre eux ne prend publiquement et fermement position sur l’ensemble du problème en réclamant un changement complet d’orientation. La conjonction de la lâcheté des élites et de la pression médiatique a figé le débat public et laissé, année après année, se poursuivre la dérive qui nous a conduits à la situation actuelle.

Nicolas Sarkozy s’est fait élire en promettant la « rupture ». Une majorité de Français avait cru comprendre qu’il s’agissait d’en finir précisément avec les maux qui affectaient notre pays et que nous venons de décrire. En réalité, il ne s’agissait que d’un slogan électoral. La déception est venue rapidement, puis la réprobation. Aujourd’hui, la même majorité, augmentée de tous ceux qui, pour une raison ou une autre, se refusent à la remise en ordre du pays, n’espère plus rien de Nicolas Sarkozy et, faute d’une opposition organisée et crédible, ne voit de solution que dans une crise grave qui rebattrait les cartes. C’est également ce qu’on pense à présent dans les allées du pouvoir, où l’on se rend à l’idée que décidément Nicolas Sarkozy n’était pas l’homme de la situation.

Nul ne sait ce qui peut advenir quand, dans un pays, s’enclenche un processus révolutionnaire. Trop de facteurs interviennent dont l’interaction peut à tout moment bouleverser la donne. La seule certitude est qu’il faut constituer des pôles de résistance à la chienlit, capables également de proposer les solutions du redressement.

Le développement des moyens modernes de communication indépendants tels qu’Internet doit permettre au peuple d’identifier rapidement les personnalités capables d’incarner la relève. Les médias officiels n’auront dès lors plus d’autre choix que d’amplifier ce phénomène. Un nouveau régime sera né qui pourra, en quelques mois, changer ce qui doit l’être et redonner un avenir aux Français. Vaste programme, aurait dit le général de Gaulle. Mais il n’y en pas d’autre !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.


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