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6/2/11 Claude Reichman
                   France : le régime s’effondre !

Politiciens irresponsables, magistrats inconscients, policiers désobéissants, le régime s’effondre et la République fout le camp !

Seuls s’en étonneront ceux qui n’avaient voulu voir aucun des prodromes de ce sinistre. Parmi eux, une mention spéciale à Alain Duhamel, qui a osé, dans une émission de télévision qui lui était consacrée, s’en prendre à ceux qu’il considère comme des prophètes de malheur, tandis qu’il se peint en annonciateur des bonnes nouvelles, en héraut de ce qui va bien, alors qu’il est tout simplement l’ami du pouvoir, quel qu’il soit, et qui plus est un intellectuel dépourvu de la seule qualité qui compte vraiment dans la vie : le jugement.

L’équipée tunisienne de Michèle Alliot-Marie est emblématique d’une classe politique ayant perdu tout contact avec la réalité. Voilà une femme censée représenter notre pays aux yeux de l’étranger et qui pérégrine joyeusement en famille, aux bons soins de membres éminents d’un régime en perdition, dans un pays en révolution. Elle se dit en droit d’avoir une vie privée. Certes, mais une fois qu’elle aura démissionné, ce qui serait évidemment la moindre des choses, puisque le président de la République est incapable de sanctionner de tels manquements.

Voilà maintenant des magistrats indignés des critiques du chef de l’Etat à la suite de l’horrible assassinat d’une jeune fille. Ces juges, qui ne méritent vraiment pas ce beau nom biblique, se souviennent-ils de l’affaire d’Outreau, où une soixantaine d’entre eux ont commis le pire des crimes : celui qui outrage l’innocence. Loin de s’indigner, ils s’étaient mobilisés au secours de leurs collègues défaillants et contre le rapport de la commission parlementaire qui réclamait des mesures contre un tel scandale. La bonne réponse du président de la République serait la destitution des magistrats grévistes, et mieux, celle de tout le corps, ainsi que son remplacement par des personnes ayant eu au moins dix années d’activités dans la vie civile et nommées non plus à vie mais pour un temps déterminé.

De même pour les CRS qui ont osé se faire porter pâles pour ne pas avoir à changer de lieu d’affectation et qui ont obtenu satisfaction parce que la sécurité d’un déplacement du chef de l’Etat n’allait pas pouvoir être assurée. Méritent-ils les garanties de l’emploi à vie ?

La caractéristique commune de toutes ces graves dérives est la disparition du sens du devoir et de la plus élémentaire dignité. Il est vrai que le poisson pourrit par la tête et que celle-ci est depuis longtemps en voie de décomposition, rongée par l’incompétence, le mensonge et la corruption.

Arrivée à ce stade, la République n’a plus d’autre choix que de se réformer ou de mourir. La réforme ne viendra évidemment pas de ses rangs : on cherche en vain un de ses hiérarques qui appellerait au sursaut du haut d’une réputation sans taches. C’est pourquoi ceux qui n’ont pas perdu confiance dans le peuple - et nous nous honorons d’être de ceux-là - doivent redoubler d’efforts de persuasion pour réveiller une opinion publique qui arrive à conjuguer les sentiments les plus contradictoires qui soient : l’indignation et la résignation.

Ce n’est pas la première fois dans l’histoire, la nôtre et celle des autres, que l’on constate l’apathie apparemment sans fin du peuple. Mais tous les régimes injustes et déshonorés ont fini par s’effondrer et leurs dirigeants par fuir ou disparaître tragiquement. La France y fera d’autant moins exception que son histoire des deux derniers siècles a illustré cette règle au plus haut point.

Notre génération s’inscrit dans cette continuité. Il nous reste à y apporter notre touche : celle qui redonnera à la France sa place illustre dans l’histoire universelle, parce qu’elle a su inventer pour le meilleur et, hélas, parfois pour le pire. Unissons-nous pour conjurer celui-ci et pour donner l’exemple. Cet exemple qui manque tant à ces agents de l’Etat en délire, qu’il faut châtier précisément pour que cela serve de leçon à tous les autres !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.

 

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