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24/12/15 Faraj Chemsi
     
    Monsieur Hollande, cessez de tourner le dos aux  
                
Français assassinés par la Sécu !


Docteur Faraj CHEMSI
Cabinet médical des Sources
76560 HERICOURT-EN-CAUX
Recommandée avec avis de réception

Le 21 décembre 2015

Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Elysée
55, rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS

Monsieur le Président,

je vous interpelle au nom des « Libérés » (mouvement-des-libérés.com), par lettre recommandée pour que ce document ait une valeur juridique.

Cette année 2015 a été marquée à jamais par les attentats qui ont fait 130 morts et 350 blessés, innocentes victimes de terroristes dont la plupart étaient français.

Suite à ces événements, vous avez immédiatement réagi en vous portant, quelques heures après la fusillade, au Bataclan, pour montrer que nous n’avons pas peur de ces assassins.

Savez-vous que depuis le début de ces évènements, où vous avez multiplié les attitudes de recueillement, de compassion, et les mines attristées, 840 artisans, agriculteurs, et chefs de petites entreprises se sont suicidés, parce qu’ils étaient ruinés, écrasés, saignés par les charges sociales, par les voies de fait, l’intimidation, et les menaces de directeurs de caisses dites de « sécurité sociale » ? Vous avez dit « sécurité » ? Vous avez dit « social » ?

Cette politique d’assassinat, consciencieusement menée par les tenants du système dont vous êtes un des maillons, laisse des familles dans le deuil et des centaines de salariés sur le carreau.

Ne trouvez-vous pas que ce comportement illégal de destruction sociale des directeurs de caisses est un facteur favorisant de votre échec, celui de l’inversion de la courbe du chômage, avec ses 6 millions de chômeurs, ses 8 millions de pauvres et ses plus de 3 millions de personnes assistées ?

Depuis le funeste 7 janvier 2015, nous enregistrons un nombre de victimes de ce système « social » égal à six fois le massacre de Charlie et du Bataclan, et vous ne vous ruez pas dans les locaux de ces directeurs assassins pour arrêter le génocide d’une partie des forces vives de la nation ? Existe-t-il des sous-Français ?

Il est nul besoin d’imaginer un autre pacte (un de ces pactes que vous multipliez et qui ne servent à rien), la solution est là, simple, légale, pratique et pleine de bon sens : dire tout simplement la vérité aux Français, dire que le monopole de la sécurité sociale est mort et enterré, après plus de 70 ans pendant lesquels il a méthodiquement détruit l’économie française et plongé dans le malheur d’innombrables Français.

En effet, en vertu de l’ordonnance de 1945, les caisses de sécurité sociale sont des mutuelles. Depuis que le nouveau code de la mutualité a été édicté, le 19 avril 2001, par Lionel Jospin, en transposition des directives européennes de 1992, ces caisses de sécurité sociale sont en concurrence et l’adhésion y a un caractère contractuel. Un contrat doit donc lier la caisse et le cotisant, et elle n’a pas le droit d’employer la contrainte et la terreur pour extorquer les fonds des Français, comme l’a fait dernièrement la MSA (Mutualité Sociale Agricole). Cet organisme a obtenu du procureur de la République qu’il dépêche 40 gendarmes arme au poing pour fermer une entreprise prospère qui emploie 15 salariés, parce que son propriétaire a contracté une assurance sociale européenne, autre donc que celle de la MSA, et a « libéré » ses salariés pour qu’ils puissent véritablement jouir du fruit leur labeur !

Il vous suffit d’un peu de bons sens pour constater que la courbe du chômage ne peut pas s’inverser avec de tels agissements, qui sont dignes de la mafia calabraise, qui elle aussi déboule l’arme au poing pour récolter le « pizzo » !

Vous ne pouvez que constater que la France est le seul pays européen qui ne renoue pas avec la croissance, qui s’enfonce dans la misère, alors que ses voisins, eux, ont profité d’un euro très faible, des taux bancaires négatifs et d’un prix du baril au plus bas pour libérer leur économie et atteindre le plein emploi.

Plusieurs dizaines de milliers d’indépendants, professions libérales, artisans, agriculteurs et salariés ont décidé de contourner cette surcharge sociale pour sauver leur outil de travail et leur pouvoir d’achat.

L’un deux, un entrepreneur haut-normand, a été sauvé par sa femme qui lui a ôté in extremis la corde qu’il avait passée à son cou, et pour pouvoir survivre, il a décidé de franchir le pas, est sorti du système et ainsi a sauvé son entreprise et sa vie ! Il a embauché un salarié au bout de huit mois et actuellement il rachète l’entreprise d’un confrère qui part à la retraite, sauvant ainsi une quinzaine d’emplois.

L’autre, un restaurateur de la Loire, ruiné par l’excès de charges sociales, s’est lui aussi « libéré », a ainsi sauvé son entreprise, ses 23 salariés et leur famille, et a donc évité à 102 personnes de plonger dans le malheur, si l’on compte deux enfants par couple.

Voilà deux exemples parmi des dizaines de milliers d’autres. Les Français sont en train de se sauver sans les politiciens, et même contre eux, et vous, vous restez les bras ballants, attendant avec impatience la prochaine catastrophe pour pouvoir incarner le chagrin du peuple, seul talent que vous montrez dans la fonction que vous occupez.
Votre devoir, votre urgence immédiate est de libérer la France de cette Sécurité sociale illégalement monopolistique qui la tue.

La France, Monsieur le Président, est en grand danger. C’est d’un génocide social qu’elle est victime. Vous allez devoir assumer vos responsabilités, tant vis- à- vis du peuple que du droit international.

Veuillez agréer Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

Dr Faraj Chemsi
Mouvement des Libérés


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