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13/10/13 Claude Reichman
               La bataille de France est engagée !

Ce qui se passe en France est le pire qui puisse arriver à un pays : la vie politique y est devenue inutile. Elle occupe pourtant tous les moyens de communication, journaux, radios, télévisions, mais elle n’intéresse plus personne. Pour une raison fort simple : chacun sait que la politique est devenue incapable de changer quoi que ce soit dans le pays, sauf pour aggraver la situation.

On a eu une illustration de cette impuissance ces jours-ci. L’annonce d’un nouvel impôt sur les entreprises a soulevé la colère de celles-ci. Le gouvernement a annoncé qu’il renonçait à ce projet … avant d’indiquer qu’il le remplaçait par l’augmentation d’un impôt existant !

L’incapacité de l’Etat à diminuer les dépenses publiques tient au fait qu’une majorité de Français en vivent. C’est la responsabilité de tous les politiciens depuis quatre décennies d’avoir laissé proliférer cette tumeur envahissante qui menace aujourd’hui la vie même de notre société.

Au stade où nous en sommes arrivés, seule la chirurgie peut nous sauver. Mais il n’y a personne pour décider de l’opération. Alors le collège des médecins papote et fait semblant de se disputer : on appelle cela la vie politique.

Le peuple est parfaitement conscient du mal qui le frappe et désire ardemment y échapper, même si l’opération lui fait peur. Alors il se dit qu’il faudra qu’à un moment le système s’effondre pour qu’enfin quelqu’un se décide à intervenir.

D’où peut provenir cet effondrement ? D’un incident banal qui dégénérera en affrontements violents et généralisés, aboutissant au remplacement brutal de la classe politique actuelle par de nouveaux dirigeants issus du peuple, mais dont rien ne garantit la compétence ni le désintéressement, ou bien d’une hausse des taux d’intérêts privant la France des 200 milliards d’euros dont elle a besoin chaque année pour combler ses déficits et rembourser les intérêts de ses emprunts. Le chaos suivra inévitablement l’incapacité de l’Etat de faire face à ses engagements, en raison précisément du nombre de Français qui en vivent. Là encore, de nouveaux politiciens remplaceront les anciens, sans plus de garantie que dans l’hypothèse précédente.

Il reste une solution, et c’est celle que nous mettons en œuvre : réformer complètement le système social français, qui représente les deux tiers des dépenses publiques. Cette réforme passe par la mise en concurrence des assurances maladie, vieillesse et chômage, afin d’en faire baisser le coût. Elle libèrera des ressources importantes qui permettront à la consommation et à l’investissement de reprendre vie et ranimeront la compétitivité de nos entreprises.

Cette réforme a été décidée au niveau européen il y a vingt ans. C’est la France qui l’a jusqu’à présent empêchée de se généraliser. Pour des raisons qui tiennent au fait que le communisme ambiant dans notre pays a interdit même que les médias en parlent. Mais aujourd’hui Internet et Facebook ont balayé les médias traditionnels et la réforme - en fait la révolution - se fait par leur intermédiaire, avec l’aide ô combien puissante du désastre économique français qui étrangle nos trois millions d’entreprises, ne laissant plus à leurs responsables et à leurs salariés que la voie de la baisse des charges sociales pour survivre.

C’est par dizaines de milliers que les Français ont entrepris leurs démarches de libération. Celle-ci est devenue irrésistible. Une course de vitesse est donc engagée entre la liberté sociale et le chaos. Plus vite la première progressera, plus nous aurons de chances d’échapper au second.

Il s’agit vraiment d’une bataille entre deux armées ennemies. L’armée des Français libres lutte contre l’armée des fonctionnaires et des assistés. Les Français libres doivent gagner pour que vive la France.

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.


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